Face au défi de la flambée des prix alimentaires, les réponses d’Un Plus Bio à Nantes
Entre sursauts de crise sanitaire, contexte de guerre en Ukraine et ambiance politique nationale chargée, la flambée des prix alimentaires et de l’énergie en Europe met-elle en péril les projets de transformation sur les territoires ? La loi Egalim elle-même, censée apporter plus de fluidité et d’équité dans les rapports entre les acteurs et introduire plus de bio dans les cantines, a-t-elle du plomb dans l’aile ?
Le Mas des agriculteurs, un grand magasin de producteurs à Nîmes. Photo JC.
À ces questions, qui préoccupent les collectivités locales déjà bien soucieuses de composer avec des budgets de plus en plus étriqués, quelles réponses apporter ? Bien évidemment, il n’y en a pas une mais plusieurs, qui méritent qu’on s’arrête un temps pour échanger et réfléchir tous ensemble. Et c’est justement ce qu’on vous propose à Nantes, ce mercredi 22 juin, à l’occasion de l’assemblée générale d’Un Plus Bio. L’équipe de l’association et une centaine de participants seront accueillis par la ville de Nantes et le département de Loire-Atlantique, deux adhérents du Club des Territoires. Au menu de la matinée intitulée « Manger bio et local : les bonnes nouvelles en dépit des crises », nous parlerons de solutions foncières, de partenariats, de coopération, de juste prix, de cuisine fait maison… Avec la participation de la ville de Nantes et du Département de Loire-Atlantique et le témoignage des villes de Nîmes (30), Lons-le-Saunier (39) et Mouans-Sartoux (06) et un local de l’étape : le réseau « Invitation à la Ferme ». La matinée sera clôturée par François Collart Dutilleul, chercheur à l’Université de Nantes, spécialiste du droit de l’alimentation et auteur du livre « Nourrir : quand la démocratie alimentaire passe à table ». Découvrez notre communiqué de presse.