Maïa, la belle trouvaille informatique pour mieux gérer ses menus en restauration collective

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16 juin 2021
Analyses

Dans l’univers de la restauration collective la jeune équipe de Maïa a misé sur l’accessibilité de son outil pour permettre à toutes les collectivités de suivre les critères d’Egalim. (Inscription ici)

Quand on parle de transition alimentaire agro-écologique, il faut savoir se tourner vers la jeunesse. À l’ère des start-up futées qui anticipent l’avenir, voilà que Louis Sibille et Arthur Dion, deux anciens étudiants de Sciences Po et Télécom Paris, ont créé un logiciel d’un genre nouveau pour encourager l’évolution des pratiques dans les cantines de France. Maïa -c’est le nom de leur logiciel de gestion issu d’un programme de recherche universitaire associant Sciences Po, Télécom Paris et l’école de design Strate-, se positionne comme un outil de simplification pour atteindre dans la douceur et la souplesse les objectifs de la loi Egalim, qu’il s’agisse de petites cantines de moins de 50 couverts comme de grandes cuisines centrales.

« Des logiciels professionnels, il en existe déjà, témoigne Louis Sibille, mais ils sont relativement  complexes à manier, il faut une licence, une installation, de la maintenance, en outre ils sont dédiés à des personnels spécifiquement formés, alors que Maïa propose aux cuisiniers de fabriquer leurs menus en quelques clics. Notre objectif est de permettre à chaque commune d’accéder facilement et simplement à un outil lui permettant de suivre et d’atteindre les objectifs Egalim. »

On a testé pour vous, et c’est plutôt bien fait. Pas besoin d’être un génie de l’informatique pour circuler dans l’arborescence du logiciel. Vous définissez la période de menus à préparer, le nombre et la typologie de convives, et vous vous promenez dans le grand marché des produits alimentaires à la recherche de la denrée ou de la fiche recette qui vont bien. « En fait Maïa permet de faire des menus à partir de plus de 1 200 fiches techniques, tout en respectant les règles nutritionnelles, sa liste d’achats en surveillant son budget, et de mesurer les ratios de produits durables ou bio ainsi que l’empreinte carbone des menus », résume Louis Sibille.

Dernier avantage, la première version dite « P’tit Chef » est gratuite, de quoi vous faire la main avant de passer éventuellement aux stades « Grand » et « Master Chef ».

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