Vous cherchez des formations ? Préférez le partage d’expertises !
Le Club des Territoires Un Plus Bio multiplie les échanges directs entre pairs au niveau des cantines et des collectivités. Une démarche inédite qui se diffuse dans la joie d’avancer autrement. Exemple avec ce reportage vidéo.
Joie d’offrir, plaisir de recevoir ! Saint-Rémy-de-Provence (13), une commune de taille moyenne très engagée dans le bio et le local en restauration collective, a reçu ces dernières semaines la visite de Lionel Senpau, chef de la restauration de Manduel (30), pour une double session de cuisine autour des repas végétariens. La première journée était dédiée aux commis de cuisine des cantines de la ville, la seconde aux chefs d’équipe de restauration. L’objectif : faire profiter les uns de l’expérience acquise par les autres. C’est aussi le cas de la ville de Briançon, dans les Hautes-Alpes, qui organise des journées de transmission de savoirs et de pratiques pour aider le passage au bio et à la cuisine maison, ou encore celui du Parc naturel régional du Luberon, lequel profite de l’expérience des membres du Club des Territoires de sa région pour enrichir ses propres expériences et démarches alimentaires.
On est loin des habituelles journées de formation du CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale), dont le format et les programmes remplissent des objectifs de mise à jour de compétences mais pour lesquelles il faut se déplacer, parfois à contre-coeur pour certains, en vue de la simple acquisition de compétences. Par le partage d’expertises d’usage, Un Plus Bio souhaite faire souffler un vent de convivialité et de compagnonnage sur la route de l’alimentation bio, locale, saine et juste. Les équipes de cuisine se retrouvent entre pairs, valorisent leurs savoir-faire, échangent des astuces. Ils se retrouvent toujours autour de la table pour célébrer leur rencontre, souvent rejoints par des élus et des techniciens de la collectivité accueillante qui peuvent ainsi juger et s’inspirer de la pertinence des actions engagées. Et après tout, ne dit-on pas que le monde se refait en mangeant ?